Qu'est ce qu'un Schéma Directeur 

Pourquoi un Schéma Directeur ?

Pourquoi un Schéma Directeur est il complexe ?

La conduite d'un schéma directeur comporte au moins dix points critiques :

-1- La disponibilité des données

Les analyses et simmulations seront d’autant plus pertinentes qu’elles reposeront sur des données exhaustives intègres et fiables. Or l’hétérogénéité des systèmes d’informations, des organisations et des flux ne permet pas toujours l’obtention de ces données. Par exemple :

• Les données existent mais elles ne sont pas toutes relatives à la même maille de temps ou au même horizon de temps.
• Les données existent mais elles ne sont pas hisrorisées.
• Les prévisions n’existent pas sur l’horizon souhaité pour un schéma directeur nécessitent une visibilité au moins de plusieurs années.
• La gamme produits n’est pas clairement définie pour l’avenir et sa révision peut conduire à intégrer des gammes produits dimensionnant dans le domaine du transport et du stockage (volumineux, inflammable, explosif, etc.) ….

-2- L’implication des acteurs concernés :

Un Schéma Directeur n’est pas un projet Logistique mais un projet d’entreprise. A ce titre il est nécessaire de s’assurer du bon niveau d’implication de tous les acteurs et de ne pas considérer que le schéma directeur est seulement un projet logistique.

-3- Le délai du déploiement et de la mise en œuvre

Le délai de la mise e œuvre d’un schéma directeur est souvent de plusieurs mois voire plusieurs années. En effet, les changements qu’ils initie nécessite la mobilisation de ressources et de moyens qui ne sont pas toujours mobilisables immédiatement. A cela s’ajoute des délais techniques, administratifs et juridiques non compressibles.

Dès lors les temps de déploiement peuvent ne plus coïncider avec les temps économiques,

Il est indispensable d’intégrer ce point avant de réaliser l’étude et concevoir des solutions simples et robustes permet des déploiements plus rapides et plus homogènes

-4- La prise de décision est complexe

Par les changements qu’il impliquera, les prises de décision seront complexes car ayant des implications à tous les niveaux (Logistique, Commerce, Marketing, Production, IT, RH…)

Dès lors, certains décideurs voient dans cette complexité un prétexte pour militer dans le sens de «il est urgent d’attendre ».

Ce type de projet connaît fréquemment des escalades dans le processus de décision.

Par ailleurs, il nécessitera de mobiliser des moyens financiers (CAPEX et OPEX) parfois importants.

Si l’élaboration du scénario prend environ quatre à six mois, la prise de décision peut nécessiter au moins trois mois supplémentaires.

-5- La définition des niveaux de service (SLA)

Les scénarii et solutions techniques à mettre en œuvre dépendront fortement des niveaux de service à atteindre. En effet, la logistique n’est, in fine, qu’un producteur de services.

Ceux-ci sont rarement parfaitement définis et déclinés par famille de produits / clients.

Leur redéfinition est souvent longue car elle peut avoir des impacts sur la politique commerciale et la tarification.

-6- Le calibrage du modèle

Il est fondamental de bien s’assurer de la pertinence des données qui décrient la situation initiale car elles vont servir à « calibrer » le modèle.

Ce sont en effet à partir des valeurs de ce « point de départ » que vont être évalués les différents scénarii en termes de performance et de coûts.

Les axes analytiques utilisés ne permettent que rarement d’obtenir facilement les valeurs souhaitées.

-7- La nécessité d’étudier l’exhaustivité des scénarios possibles

L’expérience prouve qu’il est impératif d’étudier l’ensemble des scénarios possibles. 

En effet, la mise à l’écart trop rapide d’un scénario, conduit inévitablement à sa résurgence au moment où on espère converger vers une conclusion, de la part d’un réticent qui demande à l’étudier plus en détail.

Le balayage dans le détail des scénarios possibles est un exercice indispensable, laborieux et à mener avec l’entreprise, surtout dans la phase de dé-complexification, c’est-à-dire de mise à l’écart de scénarios qui semblent inacceptables a priori.

-8- L’exercice de la modélisation

La modélisation ne peut être qu’une représentation fausse de la réalité par les approximations ou la prise d’hypothèse simplificatrices qu’elle impose.

Il faudra que ces hypothèses permettent d’êtres plus globalement juste que précisément faux.

La mesure de la marge d’erreur pour juger de son acceptabilité peut se révéler parfois long et complexe.

-9- L’évaluation des scénarios

Pour évaluer les scénarios il faudra retenir des critères, en nombre limités. Le choix de ces critères devra, pour être pertinent permettre de mesurer la performance des scénarii par rapport aux objectifs auxquels doit répondre le schéma directeur.

Par ailleurs, au-delà des valeurs de coûts et de performance de la situation initiale et de la situation cible, il est nécessaire d’intégrer les coûts transitoires car il est rare de passer instantanément de l’état initial à l’état final

-10- Le plan de déploiement

Le schéma directeur est établi et choisi pour être mis en œuvre.

Les principales difficultés du déploiement résident dans la capacité la mobilisation des ressources nécessaires et la prise en compte des détails de réalisations, lesquels ont été volontairement mis de côté au moment de l’étude.

Définir le plan de déploiement avec rigueur est une étape clé dans la réussite du projet.

Comment réaliser un Schéma Directeur

Eléments de définition d'un Schéma Directeur

Quelques références